L’interview: Simonetta Doni

Quelles sont les couleurs et les textures qui expriment au mieux le prestige d'un vin noble, quand on étudie la confection secondaire?  

C'est comme pour l'œuf de pâque, on crée une suggestion, un désir de découvrir ce que contient la confection. Ils sont des espaces toujours plus déterminants qui offrent de vastes possibilités de récit. Quand nous travaillons pour un pack d'un produit important, nous sommes conscient qu'il y a aussi les marges économiques pour pouvoir créer une grande opportunité de communication et pénétration dans le marché, également à travers des matériaux multiples et intéressant qui ont déjà pour eux même un prestige de fond. Je pense au bois, aux métaux, au Plexiglas, aux cartons ennoblis, sans compté les techniques d'impressions toujours plus innovatrices, qui permettent de créer des images de rêves. Les couleurs et les encres offrent aussi une multitude de possibilités, on peut passer des lames avec toutes les nuances d'or aux couleurs métallisées, nacrées, avec glitter ou encore avec reliefs, effets tactiles de différents types:  percements, broderies, dentelles. D'autres fois on travaille comme s'il y avait un rideau qui laisse entrevoir le contenu, utilisant des petits détails ou particularités de l'étiquette que la confection contient.

Les bouteilles pour liqueurs vont des plus traditionnelles aux plus futuristes, la créativité a libre accès à l'impossible, un peu comme pour les parfums. Le packaging secondaire travail sur le même registre?

Effectivement la comparaison avec les parfums est plus que pertinente, il y a par contre une différence essentielle, quand on approche l'étagère des parfums, nous somme attirés par les confections riches, belles et innovatrices; mais on a la possibilité d'en tester l'odeur et si celle-ci n'est pas à notre goût, même les confections les plus belles restent sur l'étagère. Dans le cas des spiritueux mais aussi des vins, la confection représente tout, elle est la raison principale d'attraction et de la communication qui détermine l'achat. Pour confection, je parle pas seulement de la forme de la bouteille, mais du packaging entier et de la capacité d'évoquer le caractère et la qualité spécifique de ce produit.

La marque du producteur pour le vin représente beaucoup plus que la garantie de sa qualité, il y a presque toujours une saga familiale, un enracinement dans le territoire ou encore une histoire à raconter. Le packaging primaire et secondaire ont quels rôles dans tout ça?

                                               
Ils existent des familles qui depuis des siècles produisent les vins, mais aussi des jeunes entreprises qui font face au marché et qui doivent se faire connaître. Pour toutes il existe le même aspect de communication qui vient diffusé, surtout à travers l'image que les produits racontent.

Une image bien construite est capable de raconter le territoire, le vin, l'histoire de la famille et de l'entreprise. C'est l'image la partie la plus intéressante dans laquelle investir pour augmenter la valeur de l'entreprise. Si dans les entreprises historiques il est correct de représenter la valeur de la tradition familiale, dans les entreprises plus jeunes ce sont la contemporanéité et la nouveauté du produit qui peuvent construire des éléments de communication visuelle autant séduisants et convaincants.

Nous travaillons toujours dans la recherche des valeurs profondes de chaque entreprise et de chaque produit pour les traduire, à travers le visual design, en une forte et séduisante image qui puisse donc déterminé une valeur adjointe permanente. Evidemment tous les aspects qui font partie de la demande sont importants, mais il est essentiel que chacun d'entre eux joue son rôle pour contribuer au maximum à l'efficacité de la communication.